Comment se libérer des conditionnements pour retrouver sa liberté

Ces phrases toutes faites qui nous donnent tort, nous enferment et nous privent de notre bien-être.

Je voulais vous faire un article sur ce que j’entends très (trop) régulièrement.
Ces phrases conditionnantes qui deviennent des croyances enracinées dans notre esprit, des croyances qui enferment, des croyances qui limitent et qui favorisent notre mal-être.

Heureusement, nous sommes juste coincés, pas fichus !

Aujourd’hui je parle de deux d’entre elles particulièrement mais il y en aura d’autres dans de prochains articles à coup sûr ! D’ailleurs si vous en connaissez d’autres, n’hésitez pas à m’en faire part pour que je vous partage mon point de vue ( on parle ici de restructuration de contenu : prendre du recul pour voir les choses différemment, retrouver sa liberté et sa maitrise )

J’ai toujours été comme ça, anxieuse, stressée, ça ne changera jamais » ou « Je suis de nature angoissée ». Cette pensée revient souvent lorsque je rencontre mes clients pour la première fois au cabinet en début de traitement. « Depuis que je suis petite, j’entends ça à mon sujet. Ma mère était elle-même anxieuse et stressée, et j’ai hérité de ce fardeau. » Ah oui ? Vous avez toujours été comme ça ? Vous en êtes sûr ? À chaque instant, chaque heure, chaque minute et même chaque seconde de votre vie ? Bien sûr que non ! Tout d’abord, vous n’êtes pas vos émotions : vous les ressentez, les éprouvez, les percevez en vous, elles traversent votre être… mais vous n’êtes pas ces émotions ! Vous êtes un être humain qui expérimente des émotions, des sensations et des pensées, mais vous n’êtes pas ces mêmes émotions, sensations ou pensées. De plus, vous n’éprouvez pas de l’anxiété ou du stress en permanence. Il y a des moments où vous vous sentez triste ou en colère. D’autres moments où vous êtes plutôt traversé par l’énergie de la joie ou du calme. Vous ne pouvez donc pas vous sentir anxieux ou stressé tout le temps : votre nature n’est donc pas le stress ou l’anxiété. D’ailleurs, les phénomènes mentaux et émotionnels sont éphémères, rien ne dure. Comme la vie elle-même est en perpétuel mouvement, ce que nous expérimentons l’est aussi. En réalité, en faisant des raccourcis et en ne prenant pas soin de la manière dont nous parlons de nous-mêmes et de ce que nous vivons, nous finissons par nous identifier à ces phénomènes passagers. Nous nous enfermons dans cette croyance limitante et conditionnante, appelée fatalité, et nous nous privons de nouvelles possibilités beaucoup plus dynamisantes, et surtout, nous nous coupons de notre bien-être et d’une vie plus épanouissante. Mon conseil : la pratique de la méditation de pleine conscience que j’anime en cabinet, en visio ou en groupe avec l’association Pause toi est idéale, car elle apprend à observer sans s’attacher, à être attentif sans attachement. Ainsi, de la même manière que nous pouvons observer un objet placé devant nous, nous observons ces phénomènes avec du recul, sans s’y identifier. Nous retrouvons ainsi notre pouvoir de changement et toute notre vie s’améliore.

« Donne mais n’attends rien en retour. » Je rencontre un nombre incalculable d’hommes et de femmes qui donnent continuellement. Au travail, avec les collègues, à la maison, pour les enfants, les amis, le conjoint…, nous donnons sans cesse (à l’extérieur). Nous offrons notre temps, notre énergie, notre attention, notre bienveillance… que sais-je encore… La société encourage également cela : nous sommes clairement conditionnés par le don de soi. Nous donnons tellement à l’extérieur que nous ne savons plus comment prendre soin de nous-mêmes, comment prendre ne serait-ce qu’un instant de répit. Pas le temps, toujours quelque chose d’autre à faire. En fait, nous ne savons même plus ce que nous devons nous donner, ni comment trouver un espace pour cela.